Au printemps, les plantes détox !
Nous vivons dans un environnement que nous ne connaissons pas. Nous ne savons pas reconnaitre la plupart des arbres, arbustes, bosquets. Quand aux plantes, on a surtout tendance à les considérer comme mauvaises et à s’en débarrasser pour avoir devant soi une belle “pelouse” verte et drue, qui fait davantage penser à un tapis de salon en acrylique qu’à un cadeau de la nature.
Pourtant, ce fouillis de plantes qui surgit en fin d’hiver réveille les jardins et permet aux animaux et insectes de batifoler et de se nourrir au sortir de leur hibernation. Les humains ont su profiter des bienfaits des plantes sauvages, c’est d’ailleurs pourquoi l’espèce humaine a survécu.
Fin février, début mars, la terre se réveille et la plupart des racines de ces dites vilaines herbes servent justement à l’aérer. Pas besoin de la piquer ou de lui infliger d’autres supplices. La nature se débrouille très bien toute seule.
Ces plantes sont donc presque toutes dépuratives, laxatives douces, et bourrées de vitamines. La nature fait bien les choses. Nos cellules sont imprégnées d’une mémoire ancestrale et chaque fin d’hiver les petits désordres du foie surchargé par les graisses prises en hiver nous rappellent qu’il est temps de faire un peu de ménage de printemps. Le jardin est notre meilleur atout santé.
Commençons sans plus tarder par ces si jolis morceaux de soleil, une plante jaune orangé qui souvent ouvrent le bal… Les fleurs jaunes sont en effet les premières au rendez-vous du printemps. Est-ce un hasard ?
Il y a le pissenlit bien sûr, maitre des maitres, au gout et aux vertus incomparables. Mais dans ce chapitre je vais parler d’une plante tout aussi connue et qu’on ne reconnait pas forcément dans le jardin. Il s’agit du souci des champs ou calendula arvensis…

Le souci des champs est tout le contraire d’une plante à problèmes. Utilisée depuis très longtemps, il a la réputation de “soigner tous les maux”. Au diable, les soucis ! mais pas ces petites fleurs jaune orangé, précieuses aussi bien comme aliment que comme médicament. De nombreux sites vous donnent vertus et bienfaits du souci.
Il est royal pour la peau, aussi bien consommé qu’en macérat huileux. Ici, vous trouvez comme faire du macérat: https://youtu.be/BWAfv5wAghg
En teinture, avec de l’alcool à 70° car la plante est riche en résines, elle est utilisée diluée pour toutes ulcérations des muqueuses digestives et buccales : aphtes, gingivites, etc… Tout ce qui est enflammé et ulcéré dans le tube digestif, le souci peut le réparer.
En tisane, c’est un excellent dépuratif. Il a la propriété d’éliminer les toxines, excellent donc en cure après une grippe ou toute autre maladie virale respiratoire qu’on chope en hiver.
Le souci est riche en bêta carotène, bonne source de vitamine A. Il a d’ailleurs longtemps été utilisé comme colorant naturel, puis remplacé par le safran.
C’est aussi un excellent anti-bactérien ! Sa richesse en résines conduit à l’utiliser pour un résultat optimal en teinture avec un alcool très fort…

En résumé il est anti inflammatoire, anti oxydant, cicatrisant, fongicide, tinctorial…
C’est pas si mal !…
Le souci cultivé possède les mêmes vertus
Ami de Facebook
Bonjour Richard. Je t’ai abonné comme tu me l’as demandé. Bonne journée… Iza