L’espèce humaine est de passage sur terre

L’espèce humaine est de passage sur terre

Bonsoir, bonjour,

Parfois je prends un moment pour lire l’actu sur le fil de tweeter et je constate que toujours que ça baigne dans l’angoisse, la peur, la violence, voire dans la folie. Nous sommes si loin de la vie. Et pourtant que sommes-nous si ce n’est un fragment de vie ? Un tout petit fragment de vie qui a pu exister parce que les conditions requises étaient réunies. Mais il n’y a là rien d’éternel. Nous n’avons pas signé un contrat pour l’éternité. Croyez-vous que le soleil a signé un contrat avec la Terre ? Non bien sûr… La boule roule roule roule, et toute cette immensité nous dépasse d’une force qu’on ne peut même pas imaginer.

La planète poursuit son évolution, à son rythme. Un rythme qui n’est pas le nôtre car nous ne sommes pas dans le même espace temps. Comme je l’écrivais précédemment, ce temps, nous l’avons inventé justement parce que nous avons besoin de repères et parce que nous ne sommes pas éternels. C’est pourquoi le temps nous est compté. Nous ne sommes pas indispensables ni spéciaux, ni désirés. Nous n’avons signé aucun contrat, avec personne, aucune entité, aucune planète, et nous ne disposons d’aucun acte de propriété. Nous sommes juste arrivés là grâce à l’étonnant pouvoir du vivant. Un hasard, une chance, une alchimie, un truc dont il faut profiter juste parce que c’est éphémère.

Alors quand je vois tous ces gens défiler sur les plateaux télé (sur twitter, je n’ai pas la télé), j’ai pitié d’eux. Dans l’immense désert qu’est devenu leur vie, ils pensent avoir trouvé un moyen d’exister, ou du moins de s’en donner l’illusion. Prônant la peur parce qu’elle touche l’affect et affaiblit les pauvres ères orphelins de l’Histoire qu’ils ont oubliée, ces devins prédicateurs vous affirment des conneries auxquelles ils ont fini par par s’accrocher. Ont-ils peur de mourir ? Sans doute. Ils se sentent désormais tellement importants… Une bonne femme lançait : “il faut tout faire pour lutter contre le réchauffement climatique !” Ma pauvre grosse dame, pour qui te prends-tu donc pour ainsi croire que tu vas modifier le cours de l’évolution de cette planète et donc de toute la galaxie et de l’univers ? Vis au lieu d’avoir peur, vis au lieu de te tordre les boyaux, vis au lieu de vouloir marcher sur les humains. Vis dans ton coin, cesse ton baratin, apprends la vie.

L’espèce humaine est de passage sur terre, elle disparaitra quand elle ne sera plus capable de s’adapter aux conditions climatiques. La planète n’est pas équipée d’un thermostat et on ne peut donc pas régler la température pour qu’elle corresponde pile poil à notre bien-être. Depuis la nuit des temps, les espèces s’adaptent, ce n’est pas le contraire. Et toutes les extinctions de masse ont été la conséquence de conditions climatiques inadéquates. Est-ce si difficile à comprendre ? Oui, parce que nous sommes prisonniers de la barrière du temps, mais aussi d’une logique, de nos sens atrophiés, de notre éducation, de notre formatage, de nos croyances, de nos préjugés. Oui parce que notre intellect a pris le pas sur notre mental, oui, parce que nous sommes incapables de plonger au coeur de notre mémoire ancestrale qui est pourtant logée dans la moindre des cellules de notre corps. Oui parce que nous avons peur de la mort, alors que la mort n’existe pas. Certes nous sommes mortels dans la forme que nous avons mais nos cellules étaient là lors du premier souffle de l’existence et elles continueront leur chemin des milliards d’années après notre mort. Le jour où nous mourrons, nous saurons. Mais la vie malicieuse ne délivre pas ses secrets comme ça à des êtres qui n’ont pas su évoluer.

Réveillons notre intelligence, notre bon sens et n’écoutons plus ces fous dont l’existence se résume à des passages sur les plateaux télé. Leurs mensonges les consumeront si nous ne leur accordons aucun crédit. Nous avons à rattraper tout ce temps perdu, nous avons à redevenir des fragments de vie… Rien que cela et tant que cela…

A méditer… un petit peu quand même…

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Cet article a 4 commentaires

  1. Pauline

    Personnellement, je ne souffre pas de pantophobie et pense avoir bien évolué en parcourant, depuis une bonne vingtaine d’années, ce chemin vers l’éveil (ou le réveil) et la lucidité. Ce qui pourrait toutefois m’effrayer se situe dans le fait qu’il n’existe peut-être pas d’issue à la bêtise, la médiocrité, l’inculture, l’inversion des valeurs, etc. programmées, si bien orchestrées depuis bien longtemps. Le formatage entraîne l’espèce humaine dans son sombre dessein et il me semble très incertain qu’elle survive au chaos. À moins qu’une pincée d’intelligence se répande de par le monde… En cette période de Noël conservons et entretenons l’espoir.

    1. Iza Gisse

      une bonne idée en cette période d’étoiles et de paillettes… car effectivement l’inculte semble ne pas avoir de limites…

  2. End Hedusko

    Oui Iza, je crois pourtant que l’espèce humaine a bien quelque chose de spécial : JC qualifiait de “sommet de la création” ce que tu nommes “fragment de vie”. Hélas ! elle l’ignore et se comporte le plus souvent comme un animal (parfois pire). Je pense aussi que l’intellect est une composante du mental et il apparait que le monde entier ou presque soit sous son joug. Redevenir simplement humain serait un bon début.

  3. Iza Gisse

    bonjour End… voui nous sommes un fragment de vie et l’important est de le savoir, effectivement. Nous ignorons à peu près tout de la vie parce que nous nous sommes placés en pièce centrale. Or si effectivement nous avons un rôle à jouer à la place qui est la nôtre, nous n’avons pas à prendre les commandes de la vie, elle ne le permettra pas de toute manière. Toutes les civilisations se croyant supérieures ont péri. Nous ne sommes pas capables de communiquer avec les animaux ni avec le vivant en général, nos connaissances sont infimes. Jusque-là, c’est le mimétisme qui nous fait avancer, mais à un moment donné, il va falloir commencer à chercher à comprendre… Donc oui redevenir humain serait un bon début. Être à notre place plutôt que sans cesse briguer la place des autres…

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