Nous avons tout à réapprendre, et rien n’est encore perdu.

Nous avons tout à réapprendre, et rien n’est encore perdu.

La santé, on n’en a qu’une, disait nos grands-mères qui faisaient en sorte de la préserver. Ce qui ne veut pas dire prendre des médicaments quand on a mal quelque part. En effet, lorsque le mal se fait sentir, c’est le corps qui tire la sonnerie d’alarme. On peut l’ignorer et le corps souffrira. On peut masquer la douleur, principe de base de la médecine occidentale actuelle, et on rompt ainsi les dialogues, corps et esprit.

Une bonne médecine est une médecine préventive, c’est-à-dire une qualité de vie. Si par exemple, on souffre d’insomnie, ce n’est pas en prenant des médicaments pour dormir qu’on réglera le problème, mais en s’interrogeant sur la qualité de la vie qu’on mène et en apportant les changements nécessaires, naturels.

Malheureusement, l’industrialisation de la médecine a totalement changé la donne. « Un patient guéri est un patient perdu » remplace « à patient malade, mauvais médecin » que nous retrouvons en médecine traditionnelle chinoise.

Depuis quelques mois nous assistons à une nouvelle orientation de la médecine. Elle est aujourd’hui basée sur une suite d’algorithmes et de protocoles, de statistiques, de tableaux, de balance bénéfice/risque, bref, nous sommes plus proches du bilan comptable d’une entreprise que du bilan de santé. Il semble qu’on s’achemine vers une sorte de médecine pour tous, comme le sont les vaccins d’ailleurs. Or, chaque être est unique, chaque corps a ses besoins particuliers. C’est toute une alchimie, compliquée. Ce qui convient aux uns ne convient pas aux autres. Uniformiser le soin est une terrible erreur.

Jusqu’à il y a très peu de temps, nous avions le médecin de famille. Il pratiquait plusieurs métiers à la fois, le principal était de savoir écouter. De plus, il connaissait la famille, les antécédents. Il voyait naître et mourir des générations. C’était un être inestimable.

Puis le médecin a de plus en plus été remplacé par la chimie, synonyme de profit… Le médicament, universelle panacée, à consommer sans modération, est vendu avec la mention « bonheur assuré ». Les officines des apothicaires ont peu à peu laissé place à des supermarchés du médoc. À présent, on y prend un panier à l’entrée, on longe les nombreuses allées, et il y a même un drive. Bienvenue dans le nouveau monde du tout chimique ! Il te suffit de gober un médoc contre le mal d’estomac et dans la journée, tu rencontres l’être le plus subtil au monde qui t’épousera en grande pompe et avec qui vous aurez de beaux enfants !

 

Par ailleurs, ces derniers mois, le gouvernement et la politique ont envahi la sphère privée, bafouant tous les principes fondamentaux, tous les droits, toutes les constitutions, avec l’appui d’une partie de la population, celle déjà droguée et malheureusement incurable. Quoi que…

« Pour vivre heureux, vivons cachés », une vision d’une autre époque. Pour vivre heureux, écoute ton maître et consomme, consomme tes médocs, regarde les spots télé, culpabilise, trime. Aujourd’hui, nos données de santé ne sont plus protégées par le secret médical. Les autorités et organismes dits de santé les offrent aux sondeurs, aux industriels de la pharmacie, au gouvernement. Elles sont remises aux industriels pharmaceutiques qui nous préparent de grandes modifications du génome humain, pour notre bien. Nous sommes bien à la croisée des chemins.

Les médecins généralistes ont été interdits de soigner. D’ailleurs soigner est devenu péché mortel, ainsi que le savoir et la connaissance ancestraux. Tout à coup, l’humain jailli de nulle part ne vit que par la grâce et avec la bénédiction de Big Pharma. Droit de vie ou de mort, on n’en est pas loin.

Je ne vais pas dans ce billet parler de la catastrophe sanitaire actuelle, d’une ampleur sans doute jamais atteinte, en train de se dérouler. On vous répondra que c’est un mal pour un bien, il faut bien faire avancer la science. Mais la médecine n’est pas une science. Ah bon ?

Pour le moment, l’important est de préserver notre santé. Pour cela il est déjà nécessaire de prendre conscience de notre corps. Il n’est pas un objet qu’on dépose chez le réparateur quand il tombe en panne. Il est le résultat de milliards d’années de sélection de la Nature pour arriver à cet équilibre parfait, indispensable à la vie. Big Pharma cherche plutôt à équilibrer ses budgets et à récompenser ses actionnaires.

Il faut savoir que chaque atome de notre corps était présent lors du big bang. Depuis, rien de plus. La totalité de la Création était là lors du Big Bang. Une multitude de combinaisons ont peu à peu formé des molécules, des matières, mais nous sommes faits du même matériau que la terre ou le vent, que les arbres ou l’eau. De plus, notre corps est en perpétuel échange avec son environnement. Imaginez un peu : lors d’une vie, nous ingurgitons plus de 15 tonnes de nourriture, de la nourriture qui vient du sol, de l’air, de l’eau. Cette nourriture se transforme, nourrit le corps qui rejette tout ce dont il n’a pas besoin. Depuis la naissance, nous changeons donc constamment de corps. C’est pourquoi finalement ce corps ne nous appartient pas, mais il appartient à l’Univers. C’est pourquoi on dit que nous sommes TOUT, relié à TOUT, reliés entre nous, reliés avec le Vivant, avec le cœur de la planète, et avec toutes les étoiles de l’Univers. Nous faisons partie de l’ensemble avec qui nous interagissons en permanence, une sorte de ballet harmonieux. Donc, a priori, tout ce dont nous avons besoin pour vivre se trouve dans notre environnement naturel. C’est d’ailleurs pourquoi les plantes médicinales sont aussi importantes, et pourquoi elles poussent à des périodes très particulières de l’année, lorsque nous en avons besoin. Non pas parce qu’elles nous suivent à la trace, mais parce que Nous nous en sommes servis dans un passé lointain pour soigner nos maux. À cette époque, les serres n’existaient pas. On cueillait ce qu’on avait sous la main.

 

En nous éloignant de notre environnement, nous créons une situation de manque et donc de stress. Nous déclenchons l’instinct de survie, qui n’obtient pas de réponse. Nous ne pouvons pas vivre dissociés du reste du vivant, car nous ne sommes pas à part. En coupant nos liens et racines, nous désorganisons cet équilibre que la Nature a mis des milliards d’années à ajuster. Normal donc que nous soyons devenus fragiles et sujets à diverses maladies qui n’existaient pas avant cette ère industrielle, et ce malgré tous les progrès réalisés en matière d’hygiène, de confort, d’alimentation. En créant ce déséquilibre, nous générons du stress et nous le transmettons à tout le vivant. Le stress est à l’origine de la plupart des maux de ce monde nouveau, fait de béton et de bruit, de routes qui coupent les territoires des animaux, le maillage magnétique. Cerise sur le gâteau, le décalage horaire, été/hiver, mais mieux, avec le soleil. Une horloge biologique qui tourne donc comme une machine qui aurait claqué ses rouages. Cela nous rend fous, mous… Faibles, susceptibles.

L’industrie pharmaceutique a eu un boulevard pour nous imposer ses remèdes chimiques, et nous vendre sa bonne santé. Il faut noter que les médocs ont d’ailleurs été créés à partir de molécules naturelles des plantes guérisseuses, molécules reproduites ensuite artificiellement. Comme on pouvait s’y attendre, les médocs ont engendré des maladies qu’il faut « soigner » ou plutôt masquer avec d’autres médicaments qui créeront d’autres effets secondaires, etc. Mais pas seulement les médocs. Le corps n’étant pas écouté va amplifier le mal. Tout ça, Big Pharma l’a bien compris. L’important est d’être malade souvent et longtemps, car en même temps, grâce au fameux progrès, la durée de vie a augmenté.

 

Heureusement, en parallèle, et parce que l’humain ne sera jamais tout à fait soumis, s’est développée une foule de médecines dites alternatives ainsi que des arts martiaux comme le Taï Chi, Qi Gong, ou des disciplines comme le Yoga. Le bouche-à-oreille fait son effet. Il est dommage que les vieux aient été sortis de la vie de famille pour être entassés dans les mouroirs, car là aussi, nous avons cassé le chaînon de transmission. Nous avons tout à réapprendre, et rien n’est encore perdu.

Apprendre à connaître son corps, être à son écoute, c’est le début d’une nouvelle ère de santé qui s’ouvre à nous, à moins que nous préférions l’option tout chimique, et l’illusion d’une bonne santé. Prendre soin de soi est indispensable si on veut prendre soin des autres et de notre environnement. Charité bien ordonnée commence par soi-même.

 

Pour finir ce billet, j’ai envie de parler des animaux, ceux qui n’ont pas comme nous un ego démesuré, l’usage de la parole, et une carte bleue… Les animaux ont une connaissance innée de leur corps. J’ai eu l’an dernier deux chevaux dans mon jardin pendant la durée du confinement. Enfin, mon jardin, ou plutôt son prolongement qui est un immense champ de 5000 mètres carrés, en friche. C’est-à-dire qu’il pousse une grande diversité de plantes dites sauvages, ou mauvaises herbes. J’ai appris que les chevaux mangent sans arrêt, de jour comme de nuit. Ils se couchent parfois pour ronfler, piquer un roupillon. Un cheval sur deux, car le second surveille. Et puis ils retournent brouter. 500 kilos de muscles, il en faut de l’herbe ! Bref. Je voyais qu’ils appréciaient en particulier certaines plantes et en laissaient d’autres. La propriétaire m’a donc expliqué qu’à part l’herbe, fourrage, ils choisissaient les herbes en fonction de leurs besoins. Bien évidemment, il existe aussi des pièges et les chevaux, comme tout être de la création, ne sont pas parfaits. Ils peuvent aussi s’empoisonner, mais c’est rare… Ainsi le champ a été entièrement et rapidement « nettoyé » par les puissants étalons, à part des grappes ou des tiges, à droite à gauche, qui ne correspondaient pas à leurs besoins.

 

Enfin, quand je vois combien la connaissance et le savoir ancestraux sont condamnés par les industriels de la pharmacie et même nombre de médecins bardés de diplômes, j’ai comme un doute : remet-on en question les grandes découvertes des physiciens, astronomes, mathématiciens, etc. ? Non, car elles sont la base de toutes les sciences d’aujourd’hui. Pourquoi donc ainsi dénigrer la médecine ancestrale ? Parce que ces médecins étaient idiots ? Même si les avancées technologiques ont permis de pousser à l’infiniment petit les connaissances, il n’en reste pas moins une réalité que si les humains peuplent cette planète aujourd’hui, ce n’est pas par la grâce des industries pharmaceutiques.

Big Pharma n’a pas inventé la vie.

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