Pêle-mêle d’astuces pour changer le monde

Pêle-mêle d’astuces pour changer le monde

Bonjour !

Ce dimanche matin, j’avais décidé d’écrire un billet hyper sérieux sur les conséquences de l’âgisme, en particulier sur les hommes, mais le sujet entraine d’autres sujets, comme toujours, et j’ai besoin de plus de temps pour l’approfondir.

Donc on va rester sur du léger, du tendre, du charmant.

Dénoncer les chaines invisibles qui tuent notre discernement

Le titre est sérieux mais je ne vais pas développer. Pour parler de mes astuces, j’ai juste besoin d’un point d’ancrage sinon ça va partir dans tous les sens et personne ne va comprendre. Il n’y a pas un évènement qui a fait que nous en sommes là où nous en sommes, mais tout un enchevêtrement de causes et d’effets. Effets secondaires qui sont devenus des causes génératrices de nouveaux effets, et ainsi de suite. Ce n’est donc pas en dégobillant sur tel ou tel politicien, ou mesure que nous changerons le monde. Nous devons creuser bien plus profondément et accepter nos faiblesses.

La démocratie et la mécanique du désir

Nous nous flattons de vivre dans une république et sous le régime d’une démocratie. La voix du peuple libre et fraternel ! Qu’est-ce qui le maintient en vie ? L’économie. En réalité, c’est l’économie qui porte le monde occidental. La démocratie se doit donc d’être au service de l’économie. Pour que l’économie se porte bien, elle doit être nourrie en permanence des désirs, pulsions, jouissance, du peuple, dont elle tire tous les bénéfices. Le peuple est une énergie, une matière première. L’esclavage a tout d’abord était le meilleur moyen de tirer profit de toute cette énergie puis “on” s’est très vite rendus compte qu’influencer le peuple permettait d’en tirer beaucoup plus de bénéfices qu’en le contraignant. Il suffisait de lui donner l’illusion de liberté, de discernement, de libre choix. Les philosophes des Lumières ont consacré cette illusion en donnant à croire que la pensée était libre et éclairée. Tout le monde s’est mis à penser. Mais dès le début les dés ont été pipés. Penser oui, mais pensée dirigée, en adoptant les dogmes à la mode, suggérés par le monde politique et économique. Les USA ont très vite étaient les maitres en manipulation des foules.

L’ère industrielle qui a suivi n’a pu exploser que parce que “l’esprit” des peuples était sous contrôle. Pas une seule de nos pensées n’échappe à la règle de l’endoctrinement en mode plaisir, chassant ainsi l’endoctrinement religieux qui lui bannit justement tous les désirs, pulsions, humains, et prône une vie quasiment monacale. C’est le culte du désir, du moi je, du plaisir, de la jouissance, de l’individualisme, du sans-gène.

Lorsque après la guerre, la doctrine individualiste a soufflé en provenance des USA, s’adressant à des populations brimées par des siècles de repentance et de haine du corps, elle n’a pu que trouver un terreau hyper favorable. Enfin, après les “pensées”, il était temps de passer à l’acte. Les pulsions pouvaient s’exprimer ! Nous avons d’ailleurs atteint des sommets en 68.

A partir de ce moment-là, quand 68 a officiellement ouvert le bal, le business du plaisir a pu se développer en accéléré. L’individualisme est devenu un commerce, un art de vivre ! Bienvenue Woodstock et compagnie ! La porte de la consommation compulsive est grande ouverte ! L’avènement des hypermarchés officialise l’ère du plaisir, du loisir, du moi je fais ce que je veux !

La démocratie, c’est juste le théâtre de l’émotionnel. On joue sur les peurs, on crée des clivages, on instaure la pensée binaire du pour ou contre. On ne laisse aucune place à la pensée, à la conscience. Seulement l’admettre, c’est admettre nos faiblesses, mais notre amour-propre élevé au rang de grand Tout nous interdit de le reconnaitre. J’ajoute que le complotisme fait partie du jeu politique et économique. Il joue même un rôle très important dans la farce démocratique. Les complotistes ont le sentiment d’être libres, de penser librement, et pourtant ils adhèrent à des croyances, des préjugés, des doctrines, sans aucun discernement. Par leurs excès émotionnels et leurs affabulations nées de leur peur compulsive, ils donnent encore plus de force et de puissance à la farce démocratique. C’est quasiment machiavélique car aucun ne peut l’admettre de peur d’écorcher son amour-propre, voire de s’éparpiller façon puzzle ! On peut dire que nous sommes dans de beaux draps ! Nous vivons une situation totalement figée et jour après jour nous consolidons les murs de nôtre geôle, voire de notre caveau. Pas sûr que nous ayons la possibilité de ressusciter !

Voilà, l’explication est un peu longue et ne va sans doute pas avec le titre. Si tu as lu jusqu’au bout, tu vas comprendre. Et oui, puisque tu es là. Merci d’y être. Merci de me suivre. Même si tu es unique, je ne fais pas tout ce boulot pour rien !

Si tu es venu jusque-là tu as probablement deviné où est-ce que je voulais en venir. Le meilleur moyen de casser les chaines invisibles qui nous privent de notre discernement, de notre conscience, c’est déjà de limiter notre consommation. Agir sur nos pulsions, nos désirs, notre peur du manque et du regard de l’autre au cas où on ne ferait pas semblant de vivre comme des nababs. On ne tuera la pieuvre économique qu’en la privant de sa substance vitale qu’elle puise dans nos émotions. Il n’est pas question de tuer nos émotions mais nous devons les garder pour les choses réelles de la vie plutôt que sans cesse réagir aux impulsions du monde politique et économique. Un spectacle ne peut pas exister sans les spectateurs.

Définir l’utile et l’inutile

Mais attention car l’utile nous a été suggéré par la société de consommation ainsi que par le dogme de la possession. L’exerce est donc simple en surface, plus compliqué dans le fond. Un exemple : au fil des années, on a réussi à nous convaincre qu’il fallait prendre trois, quatre, voire cinq repas par jour. Ou manger cinq fruits et légumes par jour. De nouvelles professions sont nées comme celle de nutritionniste vous donnant à croire que vous êtes incapables de vous nourrir correctement. Comme si l’humain était apparu sur terre en 1950 !

Tous ces métiers nouveaux dont le mantra est le “bien-être” doivent nous interpeler. Chaque cellule de notre corps contient la mémoire de milliards d’années d’existence. Il n’a pas besoin de notre avis ou de celui de “spécialistes” pour fonctionner à la perfection. Personne ne peut apprendre à un bébé à marcher, à respirer, à digérer. C’est inné, et si c’est inné c’est inscrit dans les gènes.

Paradoxalement, pour sortir de nos comportements compulsifs et de ce mode de vie basé sur l’individualisme et le désir, il est nécessaire de revenir à son corps autrefois banni par les religions. Apprendre à le connaitre, apprendre son langage. Et lui faire confiance. Ne pas l’empoisonner et ensuite être surpris de tomber malade.

Les premières astuces, c’est donc arrêter de consommer de manière compulsive, dresser le tableau de nos besoins réels, se débarrasser des encombrants superflus qui relèguent la conscience et le discernement au 36ème sous-sol. S’aérer, aérer sa vie, car nous sommes faits en majorité de vide. Ce vide ne signifie pas rien, bien au contraire, il est le contenant, le féminin, il est la vie. Si nous l’enfermons, si nous l’asphyxions, bien évidemment, il meurt. Notre féminin meurt. Vous voyez, tout est lié. Je ne peux traiter un seul sujet sans qu’il soit rattaché à un précédent. Vous me suivez ?

Faire table rase du passé, des opinions, préjugés, idées préconçues. Se débarrasser de tous les instruments qui servent à diffuser la propagande. Ne plus jamais regarder la publicité. C’est bête hein, mais tellement efficace. Car même si votre télé est allumée et que vous ne la regardez pas, elle fait son job de bonne ouvrière au service de la manipulation des masses.

Favoriser l’échange, le partage. Ecouter l’autre sans juger, sans condamner. Ecouter vraiment et non faire semblant. Eviter d’avoir des certitudes, des opinions, car rien n’est vrai, rien n’est réel dans ce monde virtuel que nous avons construit. La vérité, la réalité, sont ailleurs. Ranger ses placards, au propre comme au figuré. S’alléger est essentiel si nous voulons continuer à voyager longtemps.

Agir sur la consommation est le premier levier qui nous aidera à nous débarrasser de ce monde totalement factice. Le reste viendra de lui-même.

La suite au prochain épisode…

Sourire, smile, joie, calme, sérénité, paix. Débranche tout !

Iza

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