Prendre le risque de bien vivre

Prendre le risque de bien vivre

Bonjour,

Les dégâts causés par le mode de vie occidental sont de plus en plus nombreux et donc visibles. Ils concernent en particulier les moins de 50 ans, mais ça ira en empirant si on continue sur la lancée d’une société folle et consumériste, où l’individu est étranger à sa propre vie, à ses maux, à ses humeurs, à son environnement.

Les scientifiques redoutent « une épidémie mondiale émergeante » de cancers chez les moins de 50 ans.

Le mode de vie occidental est directement mis en cause, et pour cause ! Je précise que les études prennent en compte les statistiques des années 2000 à 2010, ça évite de prendre la mauvaise montgolfière et de se retrouver tout seul là-haut avec ses certitudes concernant d’autres sujets !

Prévisible, non ?

Ou bien sommes-nous assez idiots pour croire que maltraiter notre corps et donc notre environnement n’aurait aucune conséquence sur notre santé ? C’est bien beau de larmoyer sur le “réchauffement climatique”, sur lequel on a strictement aucune influence, mais avant de “voir” le monde qui va mal, ne serait-il pas plus efficace de s’occuper déjà de sa propre maison ?

Revenir à un mode de vie “normal”

Il est nécessaire de modifier ses comportements, dire non au mode de vie basé sur la compulsion, le stress qu’elle génère, non au régime américain, non à la bouffe industrielle, non aux médocs, non à toute cette cosmétique chimique, aux produits d’entretien qui ne sont que des poisons, non au cul vissé sur le canapé ou le fauteuil…

Comment s’y prendre ? Par où commencer alors que tant et tant d’habitudes semblent inébranlables, voire souhaitées ? Et bien, c’est un choix. Mais ce choix il faut juste le faire en connaissance de cause. Croire qu’on peut faire ce qu’on veut et que la médecine peut tout régler est du suicide.

La première chose c’est déjà de faire connaissance avec son corps. Le corps est un modèle de perfection d’une robustesse incroyable. Son savoir est immense et nous dépasse largement. Sa mémoire est considérable puisqu’elle contient toute l’histoire du monde. Tiens, 653 muscles sont nécessaires rien que pour marcher, et tout est maitrisé, coordonné. Personne ne t’apprend à marcher.

Le corps est en lien permanent avec l’environnement, il n’a pas de limites, pas de frontières, il fait partie d’un tout et pour lui, ce n’est pas un questionnement ou une vérité, c’est un fait. Le corps est en constante mutation, il change tout le temps, en fonction de ce que l’on mange, de ce que l’on respire. Le corps est fait de ce qu’on lui donne à manger. Il prendra ce qui lui est nécessaire mais à force de carences, de surcharges, forcément, il commence à dérailler. Pourtant son guérisseur intérieur est plus performant que n’importe quel grand ponte du monde médical. Sa capacité d’adaptation est indéniable. Attention, le corps n’apprécie pas les pilules, compléments alimentaires qu’on prend pour se donner bonne conscience en croyant que ça va régler les problèmes. Non, c’est juste un business. Le corps assimile mal ce qui n’est pas naturel, ce n’est pas dans sa mémoire ancestrale.

Premier cliché à faire tomber

Bouffer n’importe quoi à n’importe quelle heure oblige le système digestif à fonctionner tout le temps à plein rendement. Le rythme circadien fracassé, l’horloge biologique se détraque, les hormones s’affolent. Le corps doit dépenser une énergie phénoménale pour modestement faire son travail de digestion. La nourriture avalée à toute vitesse de manière compulsive se retrouve dans le système digestif qui lui ne peut pas accélérer son travail. Tout ça ne se voit pas, et c’est pourquoi le corps, notre corps avec qui on vit chaque seconde de notre existence, on ne le connait pas. On ne connait pas son langage, on étouffe sa douleur, on le détruit par ignorance. Mais à un moment donné, il faut bien payer la facture.

L’obésité par exemple, cause directe de ce mode de vie gras et sédentaire conduit à un grand nombre de maladies dont les cancers, ainsi que les maladies chroniques dues à un affaiblissement du système immunitaire. Mais plutôt que traiter l’obésité en éduquant les enfants, en leur apprenant à bien vivre, a manger bien, on leur explique qu’être gros c’est bien, qu’il faut s’assumer et dire merde à ceux qui se moquent d’eux. On invente des modes vestimentaires pour gros. Bien évidemment on ne peut pas attendre de la société de consommation qu’elle se prive de juteux bénéfices. On ne peut pas attendre non plus que le gouvernement aille à contre-courant du diktat des lobbies qui le nourrissent et le dirigent. On ne peut pas demander au corps enseignant de devenir responsable et inventif. “Manger 5 fruits et légumes par jour”, n’est qu’un slogan, une accroche publicitaire. Le gouvernement de l’époque s’est ainsi dédouané de toute responsabilité. C’est donc à nous de prendre le taureau par les cornes. Notre vie nous appartient. Pourquoi en faire don à la société de consommation puis à big pharma ou à l’état ?

Manger correctement, sans excès. Laisser le corps se reposer au minimum 8 heures entre les repas. Pratiquer le jeûne intermittent. Ne pas croire que parce qu’on ressent la faim, on va tomber dans les pommes ! Non, la sensation de faim est envoyée par l’estomac pour signaler qu’il est vide. Là, c’est juste le moment de ne pas manger, de faire travailler son corps. Ce sera le temps pour lui de se nettoyer, comme on nettoie le four, la cuisine après avoir cuisiné. L’immobilité l’empêche justement de faire ce travail. Le sang, les énergies, les humeurs doivent circuler.

Notre société occidentale consumériste nous donne à penser que pour bien se porter il faut manger à satiété, les rayons des commerces croulent sous l’abondance. Un seul produit manque et c’est panique à bord. On commence à fabriquer des pancartes pour manifester. Mais comment en est-on arrivés là ?

Et bien, voici le premier cliché à faire tomber. En même temps, on fera des économies !

Deuxième cliché à faire tomber

Supprimer un maximum de chimie autour de soi. Produits cosmétiques aussi inutiles que nocifs, polluants, même bio. Le corps respire par la peau. Chaque fois qu’on met une substance étrangère sur la peau, les pores se ferment pour défendre le corps. Le corps ne respire plus. Aucun produit cosmétique n’est nécessaire, on s’en aperçoit peu à peu quand on a décidé de ne plus en utiliser. Je parle aussi du savon et du shampoing. Deuxième cliché à faire tomber. La peau se nourrit de l’intérieur. A l’extérieur, elle a juste besoin d’eau. L’eau pure possède toutes les qualités requises, nous sommes des enfants de l’eau. “L’eau n’est pas nécessaire à la vie, elle est la vie”, disait Saint-Exupéry.

Troisième cliché à faire tomber

Lorsque je vois les rayons “produits d’entretiens”, je chavire. Tout cette inutile chimie aux parfums artificiels ira polluer, meurtrir l’eau. En retour, nous aurons des maladies endocriniennes, nerveuses, des cancers, des malformations foetales. Et ce pendant mille ans sans doute si on arrête aujourd’hui. En effet, lorsque nous pompons l’eau à une source, c’est de l’eau de pluie qui a 500 ans, mais plus tard, le cadeau que nous faisons aux générations futures, c’est une eau malade bourrée de produits chimiques, médicaments, pesticides. Par contre l’eau recyclée provenant des stations d’épuration est elle déjà totalement polluée. C’est d’ailleurs pourquoi vous recevez régulièrement des résultats d’analyse de l’eau du robinet. C’est complètement dingue.

De quoi avons-nous besoin dans une maison pour qu’elle soit propre ? De vinaigre blanc, de cristaux de soude, de bicarbonate de soude, de savon noir. D’une bonne machine à vapeur, et ça vous nettoie tout sans un seul produit chimique ! Vous avez aussi différentes recettes pour faire de la lessive dont la lessive au lierre. Le net pullule de recettes et d’astuces. Bref, je n’irai pas plus loin sur ce sujet dans cet article, nous aurons l’occasion d’en parler, d’échanger des recettes. C’est juste pour vous dire que sans doute 99% de ce qu’on croit indispensable ne l’est pas.

Mais comment faire tourner une société sur la base de la consommation sans qu’il y ait consommation et incitation permanente à consommer toujours plus ?

Le rêve, ne plus consommer. On peut le faire individuellement. On peut provoquer l’effondrement du système. Quelles en seront les conséquences immédiates, à court, moyen terme ? Ce sera l’objet d’une prochaine réflexion, si vous m’apportez de la matière !

En conclusion, cessons d’agresser notre corps, et nous cesserons d’être agressifs envers l’autre, envers les autres. Nous retrouverons la paix et la décontraction nécessaire pour être en bonne santé et vivre ainsi très longtemps.

Bonne vie braves gens

Iza

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